Coup de foudre dans le Queens ? Est-ce possible ? | Pv Ashray |

Je reçus le coup et sursautai, étonné. Avait-il voulu me faire mal ? Peut-être. Sans doute l'avais-je trop calé dans le mur, peut-être s'était-il senti oppressé. Mais il m'avait touché ! Je n'en revenais pas ! Je passai un doigt sur ma joue, à l'endroit où il avait frappé, l'air penseur. Je pensais à d'autres contacts, plus proches, plus intimes, qui ne seraient pas dans un but agressif.

-Je suis Innokenti Maarzinof, monseigneur. Mais qui êtes vous donc ? Est - ce que je vous ai fait peur ? Si ce fut le cas, je m'en excuse, ce n'était pas voulu...

J'étais sérieux dans ce que je disais, c'était le hasard qui avait voulu que nos chemins se croisent. Enfin, la vie m'offrait l'amour ! Avec un peu de technique, j'espérais que ça deviendrais réciproque, même si nos débuts furent difficile. Je ne retrouverais certes jamais mon pays, ma belle planète, mais avec lui, tout serait plus simple.

Ou bien, mon malheur persisterait, et il ne voudrait jamais de moi. Mais il y avait peu de chances. J''avais bien vu l'étincelle dans son regard, l'intérêt qu'il me portait...

*Roooh, arrête un peu de toujours croire à ce que tu vois dans les yeux des gens, me dis-je, ce devait sûrement être de la peur ou, plus vraisemblablement, de la surprise.*

La petite voix de ma conscience avait peut - être raison, mais ce n'était pas une raison pour mettre tous mes espoirs à l'eau. Pour une fois dans cette vie, dans cette nouvelle vie que j'essayais tant bien que mal de comprendre dans cette ville de fou, peut - être allais - je enfin trouver quelqu'un qui voudrait bien m'aider à me retrouver, à me contrôler. Ce n'est pas facile de vivre sans savoir s'empêcher de se transformer, vous savez. Dans mon pays, ça ne gêne personne, mais ici, les gens n'ont pas l'air d'apprécier, je ne comprends pas vraiment pourquoi. La forêt me manque, ça fait des jours que je me nourris de viande morte, ce qui est loin d'être assez, je sens que dans quelques jours, je devrai me décider à chasser quelques chats dans la région, sous forme humaine, et trouver un endroit tranquille pour me transformer. En plus, les gens ici n'ont pas tous l'air d'être normaux. Il y en avait qui ne sortaient que la nuit, et je ressentais une haine inconnue à leur égard. Ce sentiment, la haine, m'était tout à fait inconnu, et me faisait peur. Ce n'était pas normal d'avoir envie de tuer, de torturer des gens. J'espérais que cet homme pourrait m'aider à m'y retrouver. Je suis peut-être un Bisounours, mais au fond, depuis que je suis dans cette ville aux affreux bâtiments gris, je souffre.

La lune commençait à laisser apparaître son véritable visage. Je n'étais pas dans de beaux draps... Mais entre de beaux bras, même s'ils ne me tenaient pas encore et qu'ils avaient voulu me frapper plutôt que de m'enlacer. De plus, le temps n'était vraiment pas à mon avantage. J'avais complètement oublié de regarder les influences de la lune pour cette nuit, et, apparemment, c'était la nuit du mois. La pleine lune. La nuit où il se transformait automatiquement et dévorait tout ce qui passait à sa portée, ou presque. Une étrange folie meurtrière qui lui était tout à fait inconnue venait à lui lors de ces nuits-là. Il lança un regard perdu à Lewis, comme il avait dit s'appeler.

Il commença à se transformer et bégaya de vagues excuses à Lewis, alors qu'il était en train de lui foncer dessus à toute vitesse, se transforma en créature mi-homme, mi-loup. Il lui sauta dessus en gémissant presque, ne supportant pas de savoir ce qu'il allait lui faire. il lui sauta au cou en humant avec plaisir l'odeur succulente de cet humain ô combien attirant, avant de reculer d'un air presque effrayé pour finalement s'attaquer au ventre de Lewis.

Il repartit en gémissant, se pliant presque aux genoux de Lewis. Il voulait s'excuser, il ne voulait pas faire ça, il ne connaissait pas quelle était cette force qui agissait sur lui lors de la pleine lune....

Aujourd'hui, cela faisait 5 mois que je l'avais mordu. Mon Dieu, qu'est-ce que je m'en étais voulu cette fois-là ! Je traînais toujours dans les mêmes quartiers pourris, pourtant, j'avais plutôt bien évolué depuis le temps : j'avais réussi, je ne sais comment, à me contrôler, enfin. Je ne me transformais plus en bête sauvage toutes les trois minutes. Bien sûr, j'affectionnais toujours mon apparence animale, mais savais qu'elle ne m'attirait que des ennuis ici, dans cette grande ville que j'avais appris connaître. Avec de la volonté, j'avais réussi à me dégotter un petit job de banquier, ce qui me permis de bien gagner ma vie. Actuellement, je rentrais à mon loft, encore en tenue de travail, c'est-à-dire en costume et chemise blanche par-dessous. En y repensant, j'en avais parcouru du chemin : j'étais passé de SDF à banquier vivant dans un joli petit loft, bien habillé, et l'air toujours un peu tourmenté. Je me rasais de sorte à garder un air un peu décontracté, c'est-à-dire pas trop.

Tout ça pour... Un homme. Cela pouvait être difficile à croire, moi qui passait maintenant une partie de ma vie dans des bars miteux à séduire de jolies minettes, j'étais, au fond, un pauvre gamin qui était tombé amoureux d'un autre gars, qui ne m'aimait pas et qui avait peur de moi. Il avait d'ailleurs toutes les raisons de l'être puisque, étant sauvage à l'époque où je le rencontrai, je l'avais violemment agressé, et je fus responsable de sa transformation. J'avais changé un humain en bête. Ce souvenir me hantait 24 heures sur 24. Quelquefois, j'étais pris d'une affreuse envie de hurler à cause de moi. Je passais mon temps à me haïr, mais ça ne me gênait que très peu dans la vie diurne. C'était essentiellement la nuit que je souffrais. e ne dormais plus depuis 5 moi, d'ailleurs, je ne savais pas trop comment je faisais pour survivre.

Soudain, j'entendis des pas derrière moi. Cela ne m'étonna pas plus que cela. bien qu'elle soit peu fréquentée, quelques vagabonds connaissaient cette ruelle. Ce fut lorsque je fus poussé contre un mur que je commençai à flipper. Mais c'était qui celui-là ? Un beau gars au cheveux noirs et aux yeux émeraudes. Plutôt pas mal en son genre. La seule chose qui me traversait l'esprit en ce moment était plutôt "Mais qu'est-ce que j'ai encore fait, bordel ?" Et puis ! Le mec devint Lewis ! Pendant une dizaine de secondes, Lewis se tenait devant moi ! Mais quel était ce maléfice ? Il redevint l'autre alors que je suais de peur.

-Tu te souviens de moi ? Tu m’as mordu et t’as bien chamboulé ma vie. J’ai rompu avec ma copine à cause de toi et j’ai galéré pour la reconquérir. T’imagines même pas tous les ennuis que tu m’a attiré avec ta foutue morsure.

Je me sentais fatigué tout d'un coup... Sans doute à cause du stress accumulé et de la joie de le revoir... Il m'observait d'un air ... Intéressé ?! Mais comment était-ce possible ! J'avais tout fait pour l'oublier, tout comme j'avais ruiné sa vie et il me détaillait ! Il ne manquait plus qu'il se passe la langue sur les babines pour être parfait ! Il me relâcha, me laissant toucher le sol et passa un bras derrière ma nuque. Je l'observai, effrayé ! Que me voulait-il ? J'eus ma réponse en moins de trois secondes : il m'embrassa, de manière tendre et douce. Je n'eus même pas le réflexe de répondre à son baiser. Et surtout, je me méfiais, malgré les contacts prometteurs de sa main, même s'il me laissa un peu d'espace. Je n'avais pas confiance. Il était d'une espèce qui m'était inconnue. Ni vampire, ni lycan et un sorcier ne pouvait changer d'apparence de la sorte. En outre, il n'avait pas d'ailes. Il n'était donc pas un ange. Je ne savais ce qu'il était, et j'avais peur. Je crevais de trouille.

-Je t’en veux plus. On va boire un verre ?

Je l'observai, hébété. Comment pouvait-on pardonner à quelqu'un sur un coup de tête ? Cette façon de réagir me dépassait complètement, et en plus, je n'avais pas confiance.

-Il est où, le piège ?

Ce fut ma seule réaction. Je repris mes affaires et attendit la réponse. Je n'avais pas envie de recommencer à m’énamourer de quelqu'un qui, au fond, ne voulait pas de moi. Je faisais souffrir, mais je détestais souffrir. Je faisais souffrir toutes les midinettes qui croyaient que je les épouserais alors que tout ce que je voulais, c'était du plaisir. Je faisais souffrir des tas de pauvres clients en leur faisant rembourser trop cher par rapport à leurs moyen. Mais après tout, la société n'était-elle pas comme cela ? Au fond, n'était-ce pas la preuve que je m'étais parfaitement adapté ? Même si moi, je ne voulais pas souffrir. Et je ne me laisserais pas faire par un homme qui revenait de nulle part.

J'esquissai un sourire devant la mine surprise du beau Lewis. Sans doute ne pensait-il pas que j'aurais enfin pu m'adapter à cette société. Je restais tout de même légèrement sceptique. Je ne comprenais pas comment il pouvait changer d'apparence à volonté. Si j'avais été croyant, j'aurais sûrement pensé que c'était un démon, un échappé des Enfers. Mais si je le pensais, je devais moi-même être une créature de nature diabolique. J'aurais dû le penser.

-Être lycan m’a apporté beaucoup de choses et m’a fait voir les choses différemment. Donc, au final, ce n’était pas si mal. Et si tu t’inquiètes pour cette capacité que j’ai, nous sommes quelques rares personnes sur Terre à pouvoir le faire mais c’est un secret, c’est pour cette raison que personne ne se doute de notre existence.

Je restais sceptique devant cette explication, qui n'expliquait d'ailleurs pas le léger changement d'odeur de l'homme que j'aimais.
Une petite voix dans ma tête, une voix sournoise et doucereuse me souffla que j'avais tout intérêt à aller prendre un café avec lui, alors qu'il demandait confirmation. Je ne pouvais hésiter plus longtemps. Après tout, cet homme était sublime, et je me sentais relativement bien avec lui. J'avais envie de prendre du bon temps, de me laisser aller sur ses épaules... L'amour est con, parfois.

-Okay, je viens. Où va-t-on ? Manger, ou boire un verre ? Chez l'Italien du coin, Enzo ? Parait qu'il fait un excellent espresso

Je voulais un bon café, qui me remettrait les idées en place. Je désirais un bon morceau de viande.. La chasse à la biche me manquait. Pourquoi étais-je si mélancolique, d'un coup ? Tout ceci me semblait bien étrange, mais je ne m'inquiétai pas outre mesure. Evidemment, je ne savais pas encore qu'il se jouait de moi. J'ai toujours été si naïf vis-à-vis de l'amour... Je me faisais des illusions, même si au fond, je savais bien que ce canon était hétéro et éprouvait essentiellement du mépris pour les gens de ma race.

Arrivé au café, je saluai Enzo, qui me lança un regard étonné : d'habitude, je revenais avec des minettes, pas avec un minet. Comme d'habitude, je lui demandai un espresso bien serré. Durant le chemin, mon Lewis m'avait demandé de l'appeler Alex, ou Alexander. Ayant une préférence pour les mots courts, je décidai en mon for intérieur de l'appeler Alex, même si c'étais vachement banal. Je lui demandai quant à moi de m'appeler Inno. Innokenti était, à mon gout, beaucoup trop long.

On s'installai à une banquette, choisie par Alex, ce qui me fit bizarre : j'étais un habitué du coin, et ma banquette habituelle n'était pas celle-ci. Ce qui me valut une nouvelle fois un regard étonné de la part d'Enzo. Je soupirai. Alexander était loin d'être tel que je me l'imaginais.

-"Je suis désolé pour mon comportement, je n’aurai pas dû t’attaquer comme ça tout à l’heure et encore moins t’embrasser ce qui est plutôt une attitude contradictoire et qui a dû te perturber. Désolé. Ami ?

J'étais gravement perturbé. Peut-être attendait-il ça ? Plus tard, j'apprendrais que c'était exactement ce qu'il voulait. Je ne m'en doutais absolument pas, mais j'avais un monstre en face de moi.

-Oui, ami.

Je pris la main qu'il me tendait et la serrai assez fort. Je ne savais que penser. Il ne voulait visiblement pas me draguer : il ne menaçait en aucun cas mon espace vital, ce qui était une bonne chose. Ces évènements m'avaient perturbé, et je n'avais pas envie de perdre mon self-control. Je le regardai étrangement.

-Mais, comment m'avez-vous retrouvé ? Etait-ce volontaire ? Ou du pur hasard ?

Je voulais savoir. Plus par curiosité : au fond, je m'étais fait à l'idée de ne jamais être avec ce mec. Je me tenais à distance des hommes ces derniers temps : on a beau dire que les filles sont sournoises et manipulatrices, c'est parfois vrai également du côté masculin.

Je fus soudain pris d'une affreuse migraine. Ne sachant trop ce qui arrivait, je passait simplement ma main sur mon front, l'air un peu perdu. J'avais l'impression de.. Ne plus être seul, dans ma tête, l'j'avais l'atroce impression d'être observé. Mais je me disais que ça devait être une illusion, que je devais me calmer. Je ne savais pas à quel point je me trompais, jamais je ne me serais douté qu'il était effectivement dans ma tête, ce salopard. A l'époque, je ne le considérais pas encore comme tel, toutefois. Enfin bref.

Il commanda un plat de scampi d'un air très gourmand, ajoutant qu'il adorait cela. Ce qui me surprit, étant donné que c'était mon plat préféré. Comble de la politesse, mon interlocuteur m'en proposa un. Je n'en pris pas tout de suite, n'aimant pas spécialement parler en même temps que je mangeais. Et puis, du café avec des scampis... Bof quoi ... Enfin, bref.

Je continuai de l'observer, ne pensant jamais qu'un type pareil était possiblement bi. Jamais je n'aurais espéré qu'il se réintéresse à moi, surtout après ce que je lui avais fait. N'empêche que selon ses dires, il avait tout de même l'envie de revenir un lycan. Je pouvais aisément comprendre pourquoi - je ne savais pas encore que ce n'était que pure invention. En outre, il a ajouté, tout en me lançant un regard appuyé, qu'"on pouvait faire des rencontres intéressantes, parfois..". Il prit un scampi. Je fis de même, le portant longuement à ma bouche, le happant, tout en réfléchissant. Je ne savais que dire.

-Certes, il y a moyen de faire d'intéressantes rencontre lorsque l'on est métamorphe, mais, je fis une petite pause tout en le regardant fixement, on peut en faire de toutes aussi intéressantes en étant un lycan sous sa forme humaine.

Il comprendrait sûrement le sous-entendu. J'espérais juste que personne ne nous écoutait, car les lycans étaient sévèrement emprisonnés, ici à New York. Je repris un scampi que je portai à mes lèvres de manières presque sensuelle. Cet homme me rendait dingue. Cela faisait longtemps que je 'avais pas ressenti cela pour un homme. Ces derniers temps, j'étais plutôt hétéro...

-Certes, il y a moyen de faire d'intéressantes rencontre lorsque l'on est métamorphe, mais, on peut en faire de toutes aussi intéressantes en étant un lycan sous sa forme humaine.


Son regard accentuait le sous-entendu qu’Ashray comprenait très clairement. Oui, en fait il devait valoir toutes les rencontres intéressantes qu’Inno avait faites. En fait, il avait craqué sur lui dans le passé et vu son regard, il semblait craquer encore aujourd’hui. Lui qui craignait qu’il se soit tourné vers les femmes entre temps. Le démon lui offrit un magnifique sourire et lui dit d’un ton enjôleur :


« Tu sais quoi ? »


Alors qu’il allait continuer son portable sonna et il répondit. On avait besoin de lui du côté de Manhattan. Mince, pourquoi maintenant ? Bon, il devait y aller. Il raccrocha et se tourna vers Inno.


« Je dois y aller, une urgence. »

Sur ce, il sortit de son portefeuille une trentaine de dollars pour payer le repas et les laissa sur la table. Il inscrit aussi son numéro sur une feuille de papier et lui laissa avec un sourire en coin.


« Appelle-moi, je serais ravi de continuer cette conversation plus tard. A bientôt, j’espère. »


Il se leva ensuite et partit en vitesse, pressé. Si on l’appelait en urgence ce n’était pas pour rien. Et, il avait raison. Des décisions importantes devaient être prises pour Snyder Incorporated et ainsi bloquer une tentative de rachat. L’opération réussit. De retour chez lui, il se servit du Whisky pour fêter ça. Ah le whisky, son seul ami en ce monde. A ce moment, son portable sonna. C’était Inno. Ils conclurent d’un rendez-vous au cinéma le soir même. Ashray se doucha, regarda un peu la télévision avant de décider de s’habiller, il ne fallait pas être en retard. Il choisit une chemise blanche, un pantalon noir et un manteau noir en flanelle. Avant de sortir, il prit l’apparence d’Alexander et rejoignit Inno au cinéma après quelques salutations, Ashray offrit les places et le popcorn. Il n’y avait pas beaucoup de monde dans la salle et ils choisirent les places tout au-dessus aux extrémités pour être tranquilles. Il faisait vraiment plus chaud qu’à l’extérieur (logique, en fin janvier :roll : ). Ashray retira donc son manteau et remonta les manches de sa chemise comme à son habitude. Comme ils étaient à l’écart, Ashray reprit son apparence originelle, se sentant ainsi plus à l’aise. Avant que le film ne commence, il approcha son visage de celui d’Inno et lui dit :


« Je suis plus beau comme ça hein ? »


Comme Inno affirma, il l’embrassa tendrement une dizaine de secondes avant de se remettre droit dans son siège. Il se tut car le film commençait. Au bout de quelques minutes, il remarqua le bras d’Inno sur l’accoudoir et chatouilla la paume de sa main. Quand le lycan tourna la tête vers lui, de nouveau il l’embrassa. En démon Ashray avait l’impression d’être monté sur pile, de ne pas pouvoir rester calme. Ensuite, il tenta de se concentrer sur le film, se souvenant de la tête des filles qui le draguaient en boîte et à qui il s’amusait à répondre « Nan, désolé, je suis gay », il sourit. C’était vraiment excellent de les voir déçu et, en plus ça faisait de la bouffe. La scène était à chaque fois géniale, la fille venait danser coller-serrer contre Ashray, allait même jusqu’à le caresser et dès qu’elle voulait l’embrasser, il lui sortait ça. C’était con mais ça lui faisait taper des barres de rire.